La fibromyalgie n’entraîne pas de complications graves, mais est très éprouvante et empêche souvent la personne qui en souffre d’accomplir ses activités quotidiennes ou de fournir un travail à temps plein.
L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé.
Cependant, la fibromyalgie est encore mal connue et mal comprise. Bien que les douleurs soient réelles et très pénibles, les médecins ne parviennent pas à détecter de lésion ni d’inflammation permettant d’expliquer ces symptômes.
Selon la médecine conventionnelle, pour poser un diagnostic, il faut qu’au moins onze points sensibles sur dix-huit réagissent à une simple pression du doigt, et que la personne ressente des douleurs généralisées depuis au moins trois mois. Les points sensibles peuvent se situer en différentes parties du corps, tant du côté gauche que du côté droit, et tant en haut qu’en bas de la taille.
La difficulté réside dans le fait que les douleurs chroniques maintiennent le corps et l’esprit en tension. Cet état de stress aggrave de fait les douleurs. La difficulté de compréhension et d’acceptation que peut rencontrer l’environnement de la personne atteinte ne tend pas à le limiter.
Des pratiques manuelles comme la réflexologie plantaire et le shiatsu agissent aussi bien sur le plan physique que sur les plans psychiques et émotionnels.
Toutes deux permettent de réduire le stress et l’anxiété par leur effet relaxant. La réflexologie permet de travailler l’ensemble des systèmes notamment le musculo-squelettique sans avoir à toucher l’ensemble du corps notamment en période de crise. Pour le shiatsu, même s’il est difficile d’imaginer combien les pressions répondent très bien aux douleurs et tensions, c’est pourtant le cas et le témoignage ci-dessous de l’une des personnes que j’ai reçue en alternant les deux pratiques en fonction de son état illustre mon propos.
Avant de bénéficier d’une séance, il est important de bien informer le praticien de son état. Il adapte alors son toucher et peut remplacer les pressions du pouce par des pressions douces des paumes.
Comme pour tout accompagnement de douleurs chroniques, l’écoute, la présence et la bienveillance du praticien sont fondamentales. L’objectif est de réduire au maximum leur niveau de stress et de les soutenir dans l’adaptation de leur mode de vie.
Témoignage d’une personne accompagnée depuis l’automne 2017 :
« Je prends ma retraite sportive en 1995, 3 ans après avoir participé aux JO de Barcelone. J’ai réduit progressivement mon activité sportive à l’issue de multiples douleurs : genoux, dos, épaules, cou.
Je ne pouvais plus courir, marcher, ou faire du vélo.
Les douleurs devenaient insupportables. Le diagnostic a évolué sur une période de 20 ans : arthrose précoce, rhumatisme, arthrose invalidante, fibromyalgie. Je perdais le sommeil, j’avais des migraines et mon humeur se dégradait.
Je n’arrivais plus à me concentrer au travail. Les lumbagos, les blocages des genoux se succédaient. J’ai eu de nombreux arrêts maladie, qui se sont traduits en un mi-temps thérapeutique pendant 1 an en 2016 et en invalidité depuis 2017.
J’ai tout essayé pour soulager la douleur. J’ai rencontré de nombreux spécialistes, testé de nombreuses approches dont beaucoup basées sur le rééquilibrage énergétique : bioénergie, ostéo- énergétique, psychocorporel, méditation, auriculo, travail sur les virus dans le corps. J’ai testé la réflexologie et le shiatsu. Que du bonheur !!!!
J’ai eu de très bons résultats :
- Mes douleurs articulaires et musculaires se sont estompées => moins de tensions, moins de douleurs.
- J’ai retrouvé le sommeil.
- Je me sens plus apaisée, plus “légère”.
- Mes maux de tête ont disparu.
- J’ai arrêté la prise d’anti-inflammatoires et antidouleurs.
A ce jour, je constate que mon état de santé est stabilisé. J’ai retrouvé un certain équilibre et un bien-être au quotidien.
Je revis !!!! «